L'homme incompris, les larmes qui débordent au coin des yeux, l'humiliation de trop. Raymond le mal-aimé, mais pour moi Raymond le Magnifique.
samedi 26 juin 2010
vendredi 25 juin 2010
DESARROI
dimanche 20 juin 2010
mardi 15 juin 2010
vendredi 11 juin 2010
LE FOOT, M'EN FOUS...
Nous nous étions quittés fâchées, vraiment fort. Des coups, des larmes, de la déception. Et puis, te revoilà satanée Coupe du Monde de Football. Je te hais. Tu promets tant de joies, de célébrations et de ferveurs pour nous laisser tomber sur un coup de tête. La planète est suspendue à toi et tu sais en profiter, Garce que tu es ! Oubliées les difficultés de la société, en sursis le calendrier, chamboulés les programmes TV... Tu es la maîtresse du Monde, profite bien de ces quelques jours. Mais je dois bien t'avouer que tu ne m'attireras dans ton giron. Pas cette fois. Je boirais à ta santé si les Bleus te conquièrent et ce sera tout.
Si seulement tes quelques 500 millions de fanatiques se levaient pour une meilleure cause qu'un simple ballon...
vendredi 4 juin 2010
GUETTE-AU-TROU
Où qu'on réside, quelque soit notre habitation, qu'importe notre âge, notre sexe ou notre classe sociale, chacun dans son voisinage a sa guette-au-trou.
La guette-au-trou est une créature femelle d'un âge incertain dont la principale activité est de guetter à sa fenêtre. Elle peut s'accompagner d'un mâle, devenu guette-au-trou par assimiliation. Bien sûr, leur accointance est scellée dans le marbre par un mariage (le mâle quitte le repaire assez vite s'il n'y est pas captif). De jour comme de nuit, campée derrière ses voilages, elle épie. Tout, tout le monde, tout le temps. Quand elle sort de sa tanière pour son ravitaillement, elle rencontre les autres guettes-au-trou du quartier pour échanger les si précieuses informations recueillies durant sa garde. Pas trop longtemps ! Il faut vite retourner à son poste, il ne faudrait pas rater quelque chose de croustillant : un promeneur qui ne ramasse pas le caca du chien, une dame qui renverse son chariot de courses, des jeunes qui fument sous l'abribus... La cerise, c'est le petit couple du 46 qui se dispute, la délectation des larmes et des noms d'oiseau. Le pompon ce sont les travaux du 57 qu'on se fera un plaisir orgasmique de "vérifier" auprès de la mairie par téléphone et anonymement qu'ils ont bien été déclarés. Le Saint Graal est de prendre le risque ultime : sortir seule et déposer un petit mot "charmant" sur le pare brise d'une voiture mal garée ("Veuillez déplacer votre véhicule, la rue n'est pas un parking de supermarché. La prochaine fois, j'appelle la police"), une poubelle non rentrée ("Veuillez rentrer votre container, la rue n'est pas une décharge. La prochaine fois, j'appelle la police"), sur un enfant ("Veuillez élever correctement votre enfant, la rue n'est pas un lieu de débauche où l'on crie et s'amuse. La prochaine fois, j'appelle la police").
Il m'a été particulièrement agréable de retourner un de ces messages ajoutant cette mention : "Que votre vie soit sinistre, solitaire et revêche, soit ! Merci de ne pas en faire profiter les autres, surtout moi, qui aime rentrer tard, parler fort et claquer les portes." Depuis je n'ai plus de papillons malveillants mais un grand sourire depuis la fenêtre d'en face.
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