Il est des instants fondateurs que l'adolescence sublime. A l'été 1993, dans une maison au bord du Tarn, j'ai découvert un univers fabuleux. Sexe, Drogue et Rock'n'roll. Lors d'une soirée embrumée de Ganja, l'évidence m'a consternée. John Lennon est mort. Et jamais plus de Beatles, jamais plus de ritournelle engagée, jamais plus de Liverpool à New York. Epiphanie funeste, deuil décalé au monde. A 13 ans la chute est raide mais pas fatale. C'était sans compter sur le suicide de Kurt Cobain quelques mois plus tard. Dès lors, ma voie était pavée d'or, celui du silence entre deux riffs de guitare.
mercredi 8 décembre 2010
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