samedi 22 mai 2010

GRAFFITI ALTOSEQUANAIS


Quelques mots inscrits sur le macadam d'une ruelle et Chaville l'insipide devient romantique et aguichante.

vendredi 21 mai 2010

QUESTION EXISTENCIELLE EN MUSIQUE N°6



Ca se peut pas d'être accro à la codéine ? Hein ? Ca se peut pas ?

jeudi 20 mai 2010

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°12


Passer une heure au téléphone avec son meilleur ami. Parler de tout, de rien et surtout de nous.

lundi 17 mai 2010

QUESTION EXISTENCIELLE EN MUSIQUE N°5



Pourquoi les coiffeurs ne me coupent JAMAIS les cheveux comme JE veux ? Et l'UV "bavardage-commérage" est-il obligatoire à l'obtention du diplôme d'esthéticienne épile-poils-de-chatte ?

vendredi 14 mai 2010

SEXE, ACCORDEON ET ALCOOL


Un tour de métro et me voilà au Bataclan pour danser au son de JAVA. Pas Bling Bling pour un chouille de Pépètes, ces quatre Maudits Français proposent un folklore rap musette au poil. Dans la salle, pas de dames à Chihuahua, ni de têtes de noeud... Mon monde de moi je moi je se déhanche, j'me marre, c'est la vie que j'aime. Ouais ! Un concert de JAVA, et ça repart ! JAVA, c'est pas d'la menthe à l'eau !

dimanche 9 mai 2010

LETTRE MUSICALE A C.


Chère C.

Déjà 10 ans et tu en as manquées des choses ! Pour toi, surtout.
L'Homme aux Chaussures Rouges, la gosse, les déménagements, les voyages en Amérique, en Asie, en Afrique et le théâtre, toujours, mènent ma vie depuis. Je ne retourne pas souvent chez nous, mes parents sont partis en Bretagne. L'endroit ne me manque pas, au contraire... Restent tout de même les gens, mais de moins en moins. J'ai l'impression qu'il faut s'enfuir du lieu de son enfance pour se construire une vie à soi. J'ai peut-être tort...

On m'a volé mon sac à main l'année dernière. S'y trouvait ma seule photo de toi. Je n'ose pas appeler ta mère pour en recouvrer une autre. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas encore oublié ton visage, ni ton rire. Reviens-moi de temps en temps pour entretenir mes souvenirs.

Je parle beaucoup de moi. Et Toi ? Je t'imagine accoudée à une fenêtre à regarder le temps changeant, apprécier un chaud rayon de soleil sur ton avant-bras, compter les gouttes de la pluie naissante sur le pare brise d'une 4L, espérer la neige pour Noël.
Il y a un jardinet dans ma petite maison audonienne. Y poussent des prunes, des figues et y fleurissent du lilas, des hortensias et une glycine. Je suis sûre que ça te plairait. Bientôt, j'y fêterai mes 30 ans (et oui déjà !), je t'aurais bien invitée à prendre un canon dehors, dommage que tu sois morte.

A bientôt,
D.

samedi 8 mai 2010

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°11


Préparer un cake aux carottes pour un collègue. Le manger en sa compagnie pendant une course de WRC accompagné d'un verre de cidre fermier. Ne plus entendre le bruit des voitures, mais celui des oiseaux dans un pré.

vendredi 7 mai 2010

UNE VIE FRANCAISE


Les meilleurs livres sont ceux que l'on partage. Que dire alors de ceux que l'on récupère chez un bon ami ?

Au coeur du boulevard Péreire, il y a une bibliothèque mal rangée, où les bouquins côtoient les dvd, les cd et les papiers administratifs. On y cherche un titre introuvable et là, une lueur. Le bon ami attrappe un livre et vous le confie comme un trésor, dans un moment quasi solennel. Les regards se croisent et marquent la transaction par un hochement de tête complice.

Un marque-page de fortune note la page 156, il y a des annotations illisibles en dernière page, la couleur des pages est plus beige qu'à l'accoutumée. C'est un objet qui a vécu de grandes aventures : des voyages en train de banlieue, des heures trépignantes dans des salles d'attente obscures et peuplées, des après midi ensolleillés à la plage du Pouliguen, des nuits insomniaques dans un lit partagé avec l'être aimé déjà endormi... Désormais, c'est avec nous qu'il va pérégriner.

Une Vie Française de Jean Paul Dubois. Un récit (auto)biographique bouleversant de sincérité et de vie, justement. Celle de Paul Blick qui traverse cinquante années ordinaires, banales, ternes. Un meilleur ami psy, des arbres pour confidents, une mère silencieuse, un frère mort, une femme décevante, la photographie comme vocation et la cinquième République comme fil rouge. Une énumération bien austère qui ne donne pas envie, et pourtant... Au fil de cette existence se lie la nôtre, passée et à venir, parce que somme toute, je vis moi aussi une vie française.

Reste à rendre le livre un peu plus corné ou mieux encore, le partager avec un autre bon ami. Voire avec l'Homme aux Chaussures Rouges.

lundi 3 mai 2010

UN PARC AU SOLEIL


En mai, fais ce qu'il te plaît ! Et pourquoi pas profiter d'un Paris connu que de ses nombreux touristes ?
Depuis 10 ans que je suis petito-couronne parisienne, j'avoue 1 visite au musée d'Orsay, 3 au Louvre, 2 tours de bateaux mouche et AUCUNE montée sur la Dame de Fer. Je préfère les parcs populaires comme la Villette et les Buttes Chaumont aux classieuses Tuileries où, malheur ! les pelouses sont séquestrées.
A la faveur d'un jour ensoleillé et chaud, bardons-nous d'une tenue estivale et rendons-nous donc dans ce si beau jardin du Louvre où les badauds ne foulent pas pieds nus les pelouses fraîches mais se salissent les sandales de cette pousière blanche et tenace, où les amoureux ne s'étendent pas à l'ombre d'un châtaignier mais s'assoient sur des chaises austères. Pourtant, la perspective érotique fontaine - obélisque - arc de triomphe vaut bien les 40 centimes pour la dame pipi.