Bruno c'est mon chat, enfin ma chatte. Je l'ai récupérée chez une amie de ma mère à Bar le Duc (oui oui dans cette contrée qu'on appelle l'EST) il y a 5 ans. C'était après la mort de Michelle, la chatte de l'Homme aux chaussures rouges. Ce qu'il y a de terrible chez Bruno, c'est qu'elle est le sosie de Michelle. Le hasard nous l'avait comme rendue. L'Homme aux chaussures rouges n'y a vu que perversion et n'aime pas Bruno.
Bruno m'a donné 15 châtons, certains n'ont pas survécu à leurs "adoptants", d'autres font le bonheur d'amis, de connaissances ou de parfaits étrangers. Bonheur n'est pas un mot sous estimé. Mais on se doit de le conquérir. Se faire adopter par son chat est un travail de longue haleine qui ne permet aucune erreur qu'elle soit de type croquettale, non changeage de litière ou week end prolongé... La pire étant de laisser la bête dans la maison familiale avec jardin, oiseaux et autres attractions en tout genre même pour des raisons de commodités, on ne le récupère JAMAIS. Les drames vétérinaires pardonnés, les expériences de dépuçages sauvages oubliées, les bains shampooing bannis, la main tendue devient caresse sur un pelage soyeux, une session sofa film s'aggrémente d'un ronronnement gracieux qui tient chaud, le désespoir professionnel déserte à la faveur d'un câlin félin.
Je pense qu'il y a une discrimination d'accès au bonheur pour les allergiques aux poils de chat.
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