S'endormir avec le tic tac incessant, inlassablement régulier et magistralement tapageur d'une horloge peut-il être considéré comme une forme de masochisme ? Se retourner encore et encore maudissant l'engin horaire alors que se lever et enlever la pile est si aisé... J'ai vécu un duel entre la machine et l'humain la nuit dernière et je ne suis pas peu fière de clamer que mon sommeil a vaincu à la régulière. Jusqu'à ce que la complice corrompue de la machine hurle dans la nuit sa peur du noir et du silence campagnards. La gosse est passée à l'ennemi, à deux contre une, j'ai perdu la bataille... Mais pas la guerre : cette nuit je prévois l'artillerie lourde. J'ai moi aussi un cobelligérant, Quiès.
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