vendredi 26 février 2010

ANTI TABAC


"Afin de protéger les fumeurs comme les non fumeurs, le renforcement de l’interdiction de fumer dans les lieux à usage collectif a été initié par le décret du 15 novembre 2006, lequel prévoit sa mise en œuvre en deux temps. Depuis le 1er février 2007, la mesure s’applique dans les entreprises, les administrations, les établissements scolaires, les établissements de santé. A partir du 1er janvier 2008, elle s’applique aux lieux dits « de convivialité » (cafés, hôtels, restaurants, discothèques, casinos)."

Des parias, voilà ce que nous sommes devenus, nous, ces inconscients qui bousillons notre santé et celle d'autrui, nous, ces quasi délinquants pollueurs de grand air, nous, ces ennemis d'une société saine ! Reclus sur les trottoirs parisiens étroits, assujettis aux petites pancartes nous demandant de nous cailler le cul sous la flotte en silence par respect pour le voisinage; nous sommes les FUMEURS. Devenu un gros mot depuis quelque temps, je fais partie de cette communauté en voie d'extinction. La mort nous emporte plus vite que les "autres" (les non fumeurs, ou mieux, ceux qui ont arrêté après des années d'esclavage à la cigarette), des membres lâchent prise et rejoignent l'autre camp : celui de l'Homme convenable, fréquentable et surtout pur. Mon plus gros pêché ? Avoir fumé enceinte. Honte à moi ! Ils étaient nombreux ceux qui voulaient m'enfermer pour soustraire à mon enfant à naître "qui n'a rien demandé à personne" les effluves nicotiniques de ma dépravation. Quelques uns m'ont proclamée mauvaise mère, indigne et barbare. Ceux-là ne connaissent pas le plaisir de savourer une Dunhil Rouge, dans un bain chaud, en écoutant Moriarty tout en buvant un verre de Sauternes.

jeudi 18 février 2010

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°8


Rire avec Daniel Morin le matin en semaine. Fonctionne aussi avec Benjamin Gomez, mais il faut se réveiller plus tôt...

vendredi 12 février 2010

LES FILMS DE FILLES


Y a pas à tortiller du cul pour chier droit (ouh que j'adore cette expression !), je suis une fille. Vous savez ces êtres bizarres qui ont tout le temps froid, qui ne supportent pas que leur meilleure amie ait les mêmes chaussures qu'elles, qui tombent amoureuses "sans le faire exprès" du mec de leur sus-citée meilleure amie, qui saignent une semaine par mois sans en mourir, qui peuvent faire sortir un enfant de leur corps, qui ne peuvent s'empêcher de dire du mal de leurs collègues de travail, de leurs voisines, de leurs copines, de leur mère, de leur esthéticienne, coiffeuse, boulangère... enfin de toutes celles qui comme elles sont des filles, sans oublier leur fameuse meilleure amie évidemment !
Outre ses qualités indéniables, la fille aime les films de filles. Vous savez, ces films plein de bons sentiments où la fille (bah oui y a une fille dedans et parfois même plusieurs !) trouve le grand amour à la fin ! Et pour gagner le prix du meilleur film de pyjama-party (oui c'est aussi un truc de filles de se réunir pour se goinfrer de nutella devant un film merdique en nuisette Etam lingerie), faut ajouter au scénario de base la mort d'un animal ou du prince charmant, voire des deux... Bah oui faut qu'ça chiale une fille ! Il existe aux USA une échelle pour les "hanky movies". Un two-hanky movie est bien moins chialant qu'un four-hanky movie...
Et bien que je n'en sois pas fière, je suis une fille DONC j'aime les films de filles... Mais attention pas les trucs nunuches comme Pretty Woman ou 27 Robes, non non non ! Il me faut du lourd, de la pleurniche de première classe, du mélo larmoyant : du full-box-hanky movie.
Délicieuses larmes salées à la mort de Jennifer Cavalleri, de Chaussettes et de Bess Mc Neil. Coeur qui s'affole quand Scarllett O'Hara descend ces foutus escaliers, quand Cecilia Tallis et Robbie Turner se retrouvent dans la bibliothèque et quand Ennis del Mar hume la chemise de Jack Twist. Nostalgie adolescente quand Fanny Brauwne lit la première lettre de John Keats, quand Damiel regarde Marion s'envoler et surtout quand Jonnhy Castle danse avec bébé dans l'eau. Y a rien de mieux qu'un bon film de filles pour se sentir être une fille, une vraie !

jeudi 11 février 2010

MES NUITS AUDONIENNES


Il ne fait jamais nuit en ville. Jamais. Il y a toujours un lampadaire allumé qui traîne dans un coin de ruelle sombre. A la maison, les tentatives de calfeutrage de fenêtres restent vaines, les minuscules interstices laissent filtrer des rais de lumière artificielle privant mon sommeil de ténèbres parfaits. Et quand bien même je parviendrais à dormir dans une chambre obscure, point de jour pour me réveiller telle une fleur de printemps à l'aurore ! La ville a ses défauts, mais je l'aime comme elle est... au point quelquefois de vouloir la quitter.

dimanche 7 février 2010

JE SUIS TOMBEE EN AMOUR AVEC... N°3



... Jason Statham

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... Jason Statham ! S'il y a bien un homme, un seul, qui me transforme en adolescente de 15 ans matant les garçons faire du sport dans la cour du lycée, c'est bien lui. Depuis Snatch : tu braques ou tu raques (si si ce titre est bien réel) vu au cinoche en 2000, il n'y a pas un navet d'action que je rate sur Canal + pour admirer le corps et... le corps de Jason Statham. Le dernier en diff est le Transporteur 3 dans lequel Jason se bat en enlevant ses vêtements ! Merci Luc d'écrire des scénarios avec baston strip tease ! Luc a aussi la délicatesse d'éluder la scène de sexe avec la pétasse rouquine pour préserver ma susceptibilité de spectatrice. Je n'ai pas d'explication à ce vice, les films sont pourris, le jeu de comédien monolithique, il y a juste cette aura érotique de l'Homme qui se suffit à elle même.
Jason, tu me fais regarder de la bonne merde cinématographique et je n'en éprouve aucune culpabilité, bien au contraire !

lundi 1 février 2010

LE TRANSILIEN


Regarder par la fenêtre du train de banlieue et voir Paris au matin. Combien de personnes, chaque jour ouvrable, manquent le panorama par la lassitude du déjà trop vu ? A chaque horizon entre les immeubles qui défilent, lever le regard et admirer sa ville avec un léger sentiment amoureux.