jeudi 11 février 2010

MES NUITS AUDONIENNES


Il ne fait jamais nuit en ville. Jamais. Il y a toujours un lampadaire allumé qui traîne dans un coin de ruelle sombre. A la maison, les tentatives de calfeutrage de fenêtres restent vaines, les minuscules interstices laissent filtrer des rais de lumière artificielle privant mon sommeil de ténèbres parfaits. Et quand bien même je parviendrais à dormir dans une chambre obscure, point de jour pour me réveiller telle une fleur de printemps à l'aurore ! La ville a ses défauts, mais je l'aime comme elle est... au point quelquefois de vouloir la quitter.

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