vendredi 12 février 2010

LES FILMS DE FILLES


Y a pas à tortiller du cul pour chier droit (ouh que j'adore cette expression !), je suis une fille. Vous savez ces êtres bizarres qui ont tout le temps froid, qui ne supportent pas que leur meilleure amie ait les mêmes chaussures qu'elles, qui tombent amoureuses "sans le faire exprès" du mec de leur sus-citée meilleure amie, qui saignent une semaine par mois sans en mourir, qui peuvent faire sortir un enfant de leur corps, qui ne peuvent s'empêcher de dire du mal de leurs collègues de travail, de leurs voisines, de leurs copines, de leur mère, de leur esthéticienne, coiffeuse, boulangère... enfin de toutes celles qui comme elles sont des filles, sans oublier leur fameuse meilleure amie évidemment !
Outre ses qualités indéniables, la fille aime les films de filles. Vous savez, ces films plein de bons sentiments où la fille (bah oui y a une fille dedans et parfois même plusieurs !) trouve le grand amour à la fin ! Et pour gagner le prix du meilleur film de pyjama-party (oui c'est aussi un truc de filles de se réunir pour se goinfrer de nutella devant un film merdique en nuisette Etam lingerie), faut ajouter au scénario de base la mort d'un animal ou du prince charmant, voire des deux... Bah oui faut qu'ça chiale une fille ! Il existe aux USA une échelle pour les "hanky movies". Un two-hanky movie est bien moins chialant qu'un four-hanky movie...
Et bien que je n'en sois pas fière, je suis une fille DONC j'aime les films de filles... Mais attention pas les trucs nunuches comme Pretty Woman ou 27 Robes, non non non ! Il me faut du lourd, de la pleurniche de première classe, du mélo larmoyant : du full-box-hanky movie.
Délicieuses larmes salées à la mort de Jennifer Cavalleri, de Chaussettes et de Bess Mc Neil. Coeur qui s'affole quand Scarllett O'Hara descend ces foutus escaliers, quand Cecilia Tallis et Robbie Turner se retrouvent dans la bibliothèque et quand Ennis del Mar hume la chemise de Jack Twist. Nostalgie adolescente quand Fanny Brauwne lit la première lettre de John Keats, quand Damiel regarde Marion s'envoler et surtout quand Jonnhy Castle danse avec bébé dans l'eau. Y a rien de mieux qu'un bon film de filles pour se sentir être une fille, une vraie !

2 commentaires:

  1. Pourtant testostéroné comme il faut (allez j'ose ce nez au logisme), je verse bien ma tite larme aussi dans les films romantiques dits "de filles". Et parmi ceux-ci "Etoile brillante" est une belle référence tout comme l'est "La leçon de piano".
    Morale de l'histoire : un garçon, ça pleure aussi... mais ça ferait tâche dans une pyjama-party. Sourire.

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