lundi 16 novembre 2009

CE QUE JE VAIS RATER


Partir. Loin. 6 semaines.
Et rater tant de choses en France, ne pas finir l'année dans les méandres gastronomiques, festifs, familiaux, professionnels de Noël. Fermer les yeux et se réveiller au soleil sans illuminations. Finir l'année loin des gens du quotidien, respirer profondément car demain il n'y a pas école, travail ou piscine municipale. Finir l'année sans télé, sans Internet (ou si peu), sans eau chaude (des fois), sans métro, sans facebook (!!!!!) et voir, lire, rencontrer, écrire, vivre sans artifice.
Finir l'année aux antipodes de ses débuts : heureuse et sereine.

jeudi 12 novembre 2009

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN EXTRA BONUS N°1


Peindre les volets de sa maison audonienne en "Bleu Malte" et rêver de la possibilité d'une île.

vendredi 6 novembre 2009

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°7


Rencontrer fortuitement un ami dans la rue. Prendre le temps d'aller boire un verre ou de marcher dans un parc ensemble.

jeudi 5 novembre 2009

SANS INTERNET


Soumise pour des raisons techniques à une coupure à durée indéterminée d'Internet à mon domicile, me voilà une SPTF, une Sans Poste de Travail Fixe. Errant dans les rues pour trouver, mon ordi sur le dos, une maison éclairée et chauffée pour travailler, si tant est que la WIFI fonctionne correctement... Pourquoi ce qui devrait être si simple est si complexe ? Doit-on être un ingénieur informaticien pour ajouter un portable à un réseau WIFI lambda ? Pourquoi trouve-t-on les réponses à nos problèmes de connexion sur le web alors que nous ne pouvons pas nous y connecter vu que c'est ça, notre problème ??? Est-il si difficile à comprendre pour un opérateur des télécoms que notre ligne étant en dérangement nous ne pouvons pas appeler pour réparer la panne depuis notre téléphone fixe (donc sans frais) et qu'il est légitime de demander le remboursement de la communication effectuée depuis un téléphone portable à un coût exhorbitant, hors forfait bien sûr ? Des questions bien anxiogènes et dont la réponse est trop souvent OUI ou bien PARCE QUE C'EST COMME CA. Toujours est-il que me voilà privée de mon lien vers la civilisation, moi la travailleuse à domicile. Non, je ne te remercie pas Orange, feue France Télécom, ne plus être un service public. Une cliente déçue qui fut autrefois une usagère comblée.

dimanche 1 novembre 2009

SUR LES QUAIS DE LA GARE DE NANTES


Sur les quais de la gare de Nantes un jeudi de vacances de la Toussaint il y a des gens, des gens qui courrent, des gens qui ne courrent pas et des gens entre les deux. Il y a parmi eux des hors la loi qui fument avec arrogance, des enfants traînés par des parents ou dorlotés par des grands parents, des vieux qui font coucou à des trains qu'ils ne prennent jamais, des jeunes qui cultivent leur tumeur au cerveau le gsm collé à l'oreille. Il y a des palmiers, des camionnettes poubelles, des rais de soleil qui filtrent. Et il y a ce couple d'étudiants qui s'embrasse. La fille pleure, triste, de quitter son amoureux sur ce quai de la gare de Nantes. Cette étudiante c'est moi il y a dix ans sur ce même quai de la gare de Nantes laissant le Garçon aux chaussures rouges monter dans un train pour Paris Montparnasse.
Ce sont peut être les larmes de toutes les étudiantes qui ont fait pousser ces herbes folles à travers le macadam des quais de la gare de Nantes.

vendredi 30 octobre 2009

TIC TAC


S'endormir avec le tic tac incessant, inlassablement régulier et magistralement tapageur d'une horloge peut-il être considéré comme une forme de masochisme ? Se retourner encore et encore maudissant l'engin horaire alors que se lever et enlever la pile est si aisé... J'ai vécu un duel entre la machine et l'humain la nuit dernière et je ne suis pas peu fière de clamer que mon sommeil a vaincu à la régulière. Jusqu'à ce que la complice corrompue de la machine hurle dans la nuit sa peur du noir et du silence campagnards. La gosse est passée à l'ennemi, à deux contre une, j'ai perdu la bataille... Mais pas la guerre : cette nuit je prévois l'artillerie lourde. J'ai moi aussi un cobelligérant, Quiès.

lundi 26 octobre 2009

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°6


Prendre un train pour aller voir la mer.

samedi 24 octobre 2009

LES CONCERTS A EMPORTER


Internet et ses trésors, Internet et sa magie, Internet et sa noblesse. Loin des vidéos futiles, des réseaux sociaux espions, des comparateurs de prix camelots; Internet engendre des merveilles dont celle-ci. "Chaque semaine, une session filmée avec un artiste ou un groupe invité à jouer dans la ville, un bar, la rue, un parc, un appartement, avec les incidents de passage, les hésitations, les coups de folie. Sans montage cosmétique, avec un son brut : capturer un instant, filmer la musique comme elle est arrivée, sans préparation, sans artifices."

Et une seule question à chaque visionnage " Mais où j'étais ce jour-là, putain de merde ? "

lundi 19 octobre 2009

CHÂTAIGNES


Attention ! Minute WIKIPEDIA !

" Aujourd'hui plutôt délaissée, la châtaigne fut longtemps la base de l'alimentation humaine dans des régions entières. On appelait, d'ailleurs, le châtaignier « l'arbre à pain » mais aussi « l'arbre à saucisses » car les châtaignes servaient aussi à l'alimentation des porcs."

Hum que c'est bon les châtaignes ! Avenue des Ternes, quand il fait froid, j'en prends toujours au p'tit gars qui les vend dans un cornet de papier journal devant le Darty.

Où sont passées ces promenades automnales avec mon père à Bel-Air (Essonne) pour ramasser ces fruits mangés près du feu, le soir après les infos ? Ont-elles disparu l'année de mes 18 ans où je suis partie de la maison ? Ou bien était-ce bien avant, durant cette adolescence qui nous détourne de nos parents et des plaisirs simples à la faveur de la découverte du sexe, de la drogue et du rock'n'roll ? C'est à travers une heure à ramasser des châtaignes dans la Sarthe que la nostalgie m'a nouée l'estomac, mais heureusement pas trop longtemps pour que je puisse les déguster telles ma madeleine à moi.
Au menu ce soir : Velouté de potiron à la châtaigne
Faire revenir 5 oignons coupés grossièrement dans du beurre au fond d'une cocotte. Ajouter 800g de potiron coupé en gros dés et faire revenir brièvement le tout. Recouvrir d'eau et laisser cuire 20 minutes sous pression. Une fois cuit, passer le mélange au moulin. Ajouter 200g de lardons préalablement dorés à poële. Servir sur quelques châtaignes cuites émiettées. On peut ajouter un peu de crème de fraîche.

jeudi 15 octobre 2009

BLESSEE



En deux semaines, un sérieux hématome sur chaque genou, une entorse à la cheville gauche et des contusions légères un peu partout. Triste bilan de mes deux chutes à scooter. La vespa roule toujours, un peu moins bien, certes.
Dois je me rendre à l'évidence et renoncer à ma liberté routière ? Hiverner Fernando (oui je prénomme les choses) pour préserver ma validité avant de partir en voyage ? Retrouver le bétail parisien dans ces transports en commun (mais de quoi ?) ? Hé bien oui, je le crains. J'ai annuler mon voyage une première fois pour une sombre histoire de trappe, je ne veux pas risquer encore mon exil.
La bonne nouvelle c'est que mon léger handicap me dispense de sport pour encore quelques jours... Oh ZUT !

mercredi 14 octobre 2009

CA Y EST...


... L'hiver est là ! Avec moins de 15°C, je me retiens d'allumer la chaudière et donc d'officialiser la fin de l'été indien. Ne pas la mettre en fonctionnement, c'est un peu un acte militant, un refus de se soumettre aux affres du climat. Mais on ne peut lutter contre la nature hostile. Pour preuve, je me résous à porter mon manteau chaud quand j'enfourche mon vespa, j'ai rentré l'étendoir à linge pour que mes culottes sèchent en moins de 4 jours et ai retourné mon matelas coté "winter" ! La solution que nous avons trouvée l'Homme aux chaussures rouges et moi n'est pas de déménager vers des contrées plus clémentes, mais de partir en voyage au soleil pendant la saison froide. Après la Réunion familiale, l'île Maurice amicale, le Maroc professionnel et le Sénégal expatrié, cette année ce seront 6 semaines en Asie du sud-est. Départ dans un mois pour la Thaïlande puis le Laos, le Cambodge et la semaine de Noël sur une île dans la mer d'Andaman. Loin de mes rêves de tour du monde, j'ai tout de même hâte de couper un long moment avec Paris, Saint Ouen, le boulot, l'école de la gosse, les uns et les autres. S'accorder une pause dans sa vie réelle et pleine de contraintes, recharger son corps et son esprit de rien, seulement voir et rencontrer d'autres gens, d'autres choses, d'autres vies. Partir.

lundi 12 octobre 2009

HOMEWORK


It's time to do my english homework... I have made twice a course and I don't want to make it again, so I have to do my homework. I am looking at my files, it's so hard to start. I think about all the students in all over the world and I understand their suffering. "I am on your side ! STOP homework !" Go on, audonian girl ! Your files are waiting for you...

samedi 10 octobre 2009

BRUNO



Bruno c'est mon chat, enfin ma chatte. Je l'ai récupérée chez une amie de ma mère à Bar le Duc (oui oui dans cette contrée qu'on appelle l'EST) il y a 5 ans. C'était après la mort de Michelle, la chatte de l'Homme aux chaussures rouges. Ce qu'il y a de terrible chez Bruno, c'est qu'elle est le sosie de Michelle. Le hasard nous l'avait comme rendue. L'Homme aux chaussures rouges n'y a vu que perversion et n'aime pas Bruno.
Bruno m'a donné 15 châtons, certains n'ont pas survécu à leurs "adoptants", d'autres font le bonheur d'amis, de connaissances ou de parfaits étrangers. Bonheur n'est pas un mot sous estimé. Mais on se doit de le conquérir. Se faire adopter par son chat est un travail de longue haleine qui ne permet aucune erreur qu'elle soit de type croquettale, non changeage de litière ou week end prolongé... La pire étant de laisser la bête dans la maison familiale avec jardin, oiseaux et autres attractions en tout genre même pour des raisons de commodités, on ne le récupère JAMAIS. Les drames vétérinaires pardonnés, les expériences de dépuçages sauvages oubliées, les bains shampooing bannis, la main tendue devient caresse sur un pelage soyeux, une session sofa film s'aggrémente d'un ronronnement gracieux qui tient chaud, le désespoir professionnel déserte à la faveur d'un câlin félin.
Je pense qu'il y a une discrimination d'accès au bonheur pour les allergiques aux poils de chat.

jeudi 8 octobre 2009

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE


Qu'il est bon de se balader manches retroussées en plein mois d'octobre ! Une seconde année que Paris se targue d'une vingtaine de degrés alors que l'automne s'est déjà bien installé. La France rendrait-elle hommage à la Belle Province en se dotant elle aussi d'un été indien ? Ambiance musicale.

http://www.deezer.com/listen-535786 (l'originale du maître)

Profitons de ce réchauffement climatique avant qu'il n'assassine nos enfants ! Et surtout fermons nos robinets pendant que nous nous lavons les dents pour sauver les ours polaires...


mardi 6 octobre 2009

48H = 96H...


... dans mon système audonien.
Bilan de mon 48h film project :
- plus de 50 tapettes à souris
- 8 heures de cuisine
- de la fatigue
- de la frustration
- une voix perdue
- une engueulade avec l'homme aux chaussures rouges
- 2 branches de lunettes cassées pour mon team
- de la fatigue
- un spigo de perdu (mais pas 10 de retrouvés)
- une comédienne de perdue (et toujours pas 10 de retrouvées)
- un coup de froid dans une décapotable à Clichy
- un double épisode de Koh Lanta raté
- de la fatigue
- de la fatigue
- de la fatigue
Mais on l'a fait ce putain d'film ! YEAH !!!

jeudi 1 octobre 2009

48H FILM PROJECT


"Chiche on fait un film en 48 heures ?"

A l'occasion du 48h film project. Ecrire, Tourner, Monter, Mixer, Etalonner un film en 48h ça ne nous fait pas peur. Le défi est à relever dès demain 19h. On ne sait pas ce qu'on va tourner et j'avoue que cette incertitude est assez effrayante. D'autres diront que c'est l'incertitude qui est exaltante. Mouais... N'empêche que j'ai un peu les foix qu'on puisse échouer. Echouer dans le rendu à temps, échouer dans la qualité même du film, échouer humainement. Une nuit et une journée pour rétablir ma confiance et tout donner.

Oui on va l'faire ce "putain" d'film !

mardi 29 septembre 2009

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°5




Se faire un vrai goûter de saison. Des châtaignes en automne. Du vin chaud à la canelle en hiver. Des tartines à la confiture de maman au printemps. Des fraises au sucre en été.

lundi 28 septembre 2009

"SAINT OUEN A PEUR"


Avec le ton et le regard bleu acier de Roger Gicquel. Encore deux morts ce samedi, tués par balle en plein après midi sur fond de règlement de comptes et de trafic de stupéfiants (quel mot stupéfiant pour signifier shit ou merde (je prends des cours d'anglais quand même...) - bah oui la drogue c'est d'la merde, non ?).

Ma banlieue chérie souffre d'un mal amorcé il y a bien longtemps par l'urbanisme adsurde, la fonte des services publics et des moyens et surtout l'ennui de sa jeunesse rejetée derrière le périph'. Aux grands maux, les grands drames.

vendredi 25 septembre 2009

LA PATINOIRE DE SAINT OUEN


Je n'ai certes pas parcouru le monde dans son exhaustivité, mais je pense pouvoir affirmer haut et fort qu'il n'y a pas de bâtiment plus repoussant à l'oeil que la patinoire de Saint Ouen. Réalisée entre 1975 et 1979 par Paul Chemetov, elle trône à un carrefour clef de la cité abbaissant considérablement sa note esthétique. Qui est donc responsable de cette infamie ? Le petit Paulo qui l'a dessinée ou la mairie de Saint Ouen qui l'a commandée ? Je n'irais pas jusqu'aux comparaisons minables de "qui du juge ou du bourreau", de "qui des téléspectateurs ou de Secret Story" ou de "qui des électeurs ou de Nicolas Sarkozy"...
Mais je m'égare... Elle est bien là, cette verrue urbaine et elle gâche un peu mon plaisir audonien. En cas de séance de bricolage du dimanche, je fais un détour de malade pour aller chez Leroy Merlin et ne pas passer devant. Je cauchemarde à l'idée que la gosse me demande un jour de faire du patinage artistique. J'ai déposé un dossier à la préfecture pour monter "le Comité de soutien du bon goût - Anéantir la moche patoche". Mais je doute que cette action aboutira... Dans un sens ce serait dommage, on ne pourrait plus assister à ce type de spectacle rare. Oh oui tellement dommage...


Gala de fin d'année 26 mai 2007 - Ma-Tvideo France3
Gala de fin d'année du 26 mai 2007.

Patinoire de Saint-Ouen.

Les Confettis et les Jolis Mômes : Ballet d'ouverture.

Les Confettis : Ton quotidien est-il le même que le mien ? (notre quotidien est comme un voyage en train...)

jeudi 24 septembre 2009

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°4


Manger du chocolat alors qu'on entre à table dans 5 minutes.

mardi 22 septembre 2009

L'AUTOMNE


Oyé oyé, c'est aujourd'hui la Saint Maurice et donc l'automne... Et oui cette saison pourrie qui accueille en son sein le pire mois de l'année : NOVEMBRE. C'est aujourd'hui le premier jour d'une longue descente aux enfers jusqu'à Noël. Parce qu'il n'y a pas à tortiller du cul pour chier droit (j'ai une affection particulière pour cette expression...), l'automne c'est de la merde ! Il y a la rentrée, le retour à l'école, au bureau et des voitures sur le périph'. Les ex vacanciers affichent une mine triste et sont enclins à râler pour une mouche qui pète. Les cheveux imitent les feuilles des arbres et tombent, laissant autant de raisons de déprimer sur l'oreiller. On enfouit ses petites robes bigarées et fluides au fond du placard pour se vêtir d'un col roulé gris chagrin en attendant la dernière limite pour allumer la chaudière. On ne sait jamais, on pourrait avoir un été indien... Et où sont passés les abricots, pêches, cerises, fraises et melons ? A part dans les pots de confiture de maman... Même les fruits sont tristes, la pomme n'a rien de glamour, la grappe de raisin nous rappelle qu'une visite à la foire aux vins du supermarché du coin devient indispensable. Noyer son chagrin dans un bon cru nous aidera peut être à ne pas flancher jusqu'aux festins des fêtes.

lundi 21 septembre 2009

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°3


Cueillir les fruits du figuier de son jardin, en faire un clafoutis, le manger en famille. Fonctionne aussi avec les tomates cerises séchées ou la tarte aux prunes.

jeudi 17 septembre 2009

JE SUIS TOMBEE EN AMOUR AVEC... N°2


... Le Poulpe.

Pas l'animal dégueu. LE Poulpe.

Une collection de polars éditée par la Baleine (pas l'animal à fanons) depuis que Jean-Bernard Pouy a initié la série en 1995. Un héros: Gabriel Lecouvreur (c'est lui LE fameux Poulpe) témoin de son temps, enquêteur à ses heures perdues et libertaire. Un lieu : le Pied de Porc à la Sainte-Scolasse, rade où chaque histoire démarre via la lecture de la rubrique faits divers d'un canard et où elle s'achève. Une meuf : celle du Poulpe, Chéryl, la vraie blonde coiffeuse qui aime le rose sans être cruche. Un keuf : Vergeat des RG ami-ennemi du Poulpe qui déteste ses travers anar. Un livre : de philo souvent que le Poulpe lit. Une bière : à boire. Dans le pire PMU du patelin, c'est mieux. Un auteur : différent pour chaque roman. Un titre : jeu de mots à 2 Francs mais tellement drôle. Petite sélection parmi les plus de 260 titres:
Nazis dans le Métro
Un Travelo nommé Désir
Ouarzazate et Mourir
Lundi, c'est Sodomie
J'irais faire Kafka sur vos Tombes
Satanique ta Mère
Zombi la Mouche
Le Brie ne fait pas le Moine
Goulasch-moi les Baskets
Notre Père qui êtes Odieux
A l'Ombre des jeunes Flics en Pleurs

Un film de Guillaume Nicloux avec Jean Pierre Daroussin qu'il est bon de mater tard après une soirée. Ca aide à débourrer ou à dédéfoncer grâce aux répliques qui tuent, la B.O. électrique et Clotilde Courau à poil.

Des BD adaptées des romans éditées chez 6 Pieds sous Terre. Mais moi j'avoue que la BD c'est pas trop mon truc alors...

Le Poulpe c'est le héros que j'aime parce qu'il n'est pas super (héros s'entend). A la marge, il défend les petits (ceux de la France d'en bas), boit de la bière et est mal habillé. Il n'enquête ni à Rio ou à Bangkok mais à Landerneau, Dieppe ou Saint Dragon (Charente Maritime). Il n'aime pas les keufs et les keufs ne l'aiment pas. Il s'en prend plein la gueule mais se relève toujours amoché. Un héros populaire, qui fait partie du peuple, un peu comme nous tous finalement.

mercredi 16 septembre 2009

LAURENT WEIL


Le petit "sofa-film" d'après SAV d'Omar et Fred est souvent miné par une séance de torture anti cinéphile. Avec son phrasé si désagréable et sa manie à dévoiler tout du film en 1 minute 30, Monsieur Weil nous oblige, l'Homme aux chaussures rouges et moi à effectuer un petit rituel bien fantaisiste durant sa chronique : le "lalala je ne t'écoute pas lalala" qui consiste à clore oreilles et yeux et à chanter très fort, c'est encore mieux en dansant ! Cela fonctionne aussi pour les bandes annonces ou coming next qui gâchent les cliffhangers des séries à suspense ou pour tout programme de "divertissement" de TF1.

mardi 15 septembre 2009

DO YOU SPEAK ENGLISH ?


I have to speak english very well for my job, so I have learnt it for a year. To me, going back to school is very boring, doing homeworks is too difficult, showing to my classmaids my weaknesses is not my cup of tea. I hate tea ! I try very hard to be a good girl : I read books in english, I write e-mails in english, I don't miss a class, I watch videos in english (with subtitles). Why is it so difficult ?

It's my challenge, I won't fail ! If English people can speak english, I'll be able to !

lundi 14 septembre 2009

LES PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°2


Faire du vélo, l'été, dans un Paris vide de ses parisiens motorisés, dans le sens de la descente.

vendredi 11 septembre 2009

L'ESTROMAIN


La trappe se referme et j'ai un peu mal.

Je regarde ma main et il y a un truc qui cloche, qui cloche sérieusement. Mon fuck finger est bien plus grand, fier de s'élever plus haut. Mais il triche, le bougre ! Ce sont mon index et mon annulaire qui se sont raccourcis dans un instant sanglant.

Je hurle, un hurlement interminable comme pour clamer que cela ne peut pas m'arriver. Et comme je suis désormais plusieurs, une autre moi crie "ouvre", "ouvre", "ouvre"... L'Homme aux chaussures rouges soulève la trappe et je me soustrais de la cave. Je vois sur le carrelage ce qui était de moi, à moi, moi. Ces deux bouts, pas gros, comme des berlingots qui me sont, j'en suis convaincue, à jamais arrachés.

"Ouvre... Ramasse mes doigts, ramasse mes doigts, ouvre... Ramasse mes doigts...
- Elle a juste deux bouts d'doigts en moins alors dépêchez-vous !
- Ramasse mes doigts... Ouvre...
- Non elle est consciente. C'est ma femme...
- Ramasse mes doigts, je t'en supplie ramasse mes doigts, je t'en supplie ramasse mes doigts...
- Merci... Mais Putain !!! Pourquoi tu ne m'as pas attendu ???
- Ramasse mes doigts..."

Il faut mettre les segments dans un plastique, lui-même placé dans un second plastique rempli de glace. Les segments ne doivent pas être en contact direct avec la glace. J'ai visionné beaucoup de reportages médicaux.

L'Homme aux chaussures rouges m'a laissée seule pour accueillir les pompiers. J'entends le hurlement silencieux de celle que j'ai laissée dans la cave, celle que je ne serais plus. J'attends que l'on m'emmène, allongée sur le carrelage gelé de la cuisine, je serre fort mon petit sachet en plastique mouillé.

Mon transfert vers la nouvelle moi est très solennel, il y a plein d'invités : huit pompiers classieux en uniforme, un médecin, une infirmière, un ambulancier, un voisin pianiste et l'Homme aux chaussures rouges. On me dépose sur un lit blanc qui semble voler jusqu'à la voiture blanche, elle aussi, et lumineuse. Grande cérémonie, grand bruit de sirènes, des motards de la police nationale se joignent à nous pour ouvrir le convoi sur la rocade parisienne. La fête bat son plein, drogue opiacée à volonté... Mais je ne peux empêcher mes larmes de couler en pensant à celle que tous, moi y compris, ont laissée dans l'obscurité de la cave audonienne...

mercredi 9 septembre 2009

SHUTTER ISLAND




Dans son numéro spécial Mystère de cet été, Télérama présente Shutter Island de Dennis Lehane comme l'un des romans les plus "mystérieux". Et voilà comme une envie irrépressible de relire ce roman noir. Si l'intrigue remet sérieusement les maîtres de la manipulation à leur place, c'est surtout grâce à l'ambiance lugubre du centre d'internement psychiatrique de Shutter Island perdue au large de Boston et à ses personnages tous naufragés de leur vie que le fameux mystère m'a tenue jusqu'au petit matin. C'est, je crois, l'un des rares livres que j'ai lu d'une traite, comme on regarde un film. Film que va livrer Martin Scorsese bientôt... (enfin les adaptations, je me méfie, même celles des maîtres...)


Shutter Island fout grave les boules, une angoisse palpable au fond de son lit douillet, un effroi à vous interdire de mettre à nouveau les pieds sur une île surtout du côté de Boston dans les années 50, un supplice de voir les personnages se perdre avec ce désir vain de les sauver d'eux-même. Une lecture qui ébranle.

mardi 8 septembre 2009

JE SUIS TOMBEE EN AMOUR AVEC... N°1



... Dominique A (d'où le titre du blog tiens !)


Il s'agit d'un amour insensé qui prend aux tripes. Les chansons de Dominique A parlent de tout, elles parlent de rien, mais surtout elles me parlent. Aucune autre n'accompagne aussi bien mes pas jusqu'au métro, aucune autre ne détruit aussi bien un ennui de sofa, aucune autre ne rend aussi douce la caresse de mon chat Bruno, aucune autre n'a raison aussi bien de moi.

lundi 7 septembre 2009

A VELO N°1 : LE CANAL DE L'OURCQ


Que fait-on quand on se sent désœuvrée à Paris l’été ? Hé bien n’importe quoi ! Certains se mettent en maillot de bain sur les bords de Seine, d’autres sortent leur voiture du parking souterrain pour gagner un nouveau record de tour de périph’ et moi je me mets en tête de me « faire le canal de l’Ourcq ». Une légende urbaine soutient que la campagne, la vraie, est accessible à vélo depuis Paris sans croiser une seule bagnole et par tous. Par tous ? Y compris les feignasses dans mon genre ?

« T’es dingue ou quoi, on va se perdre !
- Bah non, y a juste à suivre le canal…
- Ouais, bon OK… (moment de réflexion intense pour trouver une excuse…) Mais ça va être trop dur !
- Ce sont des chemins de halage, c’est tout plat ! Alors on est cap’ ou on n’est pas cap’ ?
- OK TOPE-LA ! On va s’le faire ce canal ! » (extrait d’une conversation arrosée avec une autre feignasse désoeuvrée)

Après un minimum de recherches internet qui nous confirment que OUI c’est possible (sur http://www.aufildelourcq.org/) on se décide à parcourir la centaine de km sur 2 jours et de revenir en train.
PETIT TOPO EQUIPEMENT avec les choix des intéressées
- Vélo qui roule sur des chemins (Railway 4.0 édition 2007 de GoSport contre B’Twin Elops 3 édition 2008 de Décathlon)
- Contenant pour la nourriture, l’eau et les effets persos (sacoches accrochées au vélo contre sac à dos attaché au dos)
- Accessoires contre les affres de la météo (kit chapeau-lunettes-crème solaire contre kit poncho-polaire-écharpe)
- Outils spéciaux pour les vélos (vendus dans de belles pochettes dans tous les magasins de sport ou de cycles)
- Chambres à air

Nous voilà parties de bon matin avec dans les yeux et les cuisses la rage d’accomplir un exploit surhumain. Les 25 premiers km depuis le Parc de la Villette, on peut se le dire entre nous, c’est un peu trop fastoche. Une belle piste cyclable goudronnée longe le canal après les pavés de Pantin. La seule difficulté est de ne pas tomber dans les pièges tendus par les gars de la DDE : la piste change de berge de temps à autre. Mais on nous la fait pas ! On a l’œil pour économiser nos efforts.La ville nous quitte petit à petit : après les Grands Moulins de Paris, le squat immense de Pantin, les garages de métro, les usines et autres douceurs urbaines, on rencontre un arbre, puis deux, puis trois et BAM ! La forêt de Sevran ! La piste prend même des libertés avec quelques côtes et descentes.

STOP ! Arrêt pipi ! Le parc de Sevran offre 237 hectares de nature (avec des WC à côté de la buvette) où pique-niquer tranquille. La plupart des promeneurs parisiens font l’aller et retour dans la journée ou rejoignent Paris en RER depuis la gare de Sevran-Livry ou Vert Galant, on a même vu des Vélib’ !

Retour en selle, destination : Meaux ! Après Villeparisis, finie la piste cyclable si lisse, si douce avec nos tendres fesses. Elle laisse place au chemin de halage gravillonné plus ou moins « gros » et… INTERDIT AUX VELOS (!!!) Mais ouais, c’est ça ! Nous on est des rebelles ! Ce n’est pas un panneau qui va nous stopper dans notre périple extra urbain ! Encore 30 km de campagne, de petites écluses mignonnes et de ponts. Satanés ponts qu’il faut franchir ! C’est régulier sur le parcours : une belle côte courte mais de la mort ! A vous couper les jambes et le moral…
« C’est encore loin ?
- Mais j’en sais rien !!!
- Pffffouououou… J’en ai marre et j’ai mal au … ! »Dialogue répété 42 fois sur les 10 derniers km sans distribution fixe des personnages…

L’arrivée à Meaux sonne comme une délivrance. Mais aussi, hum hum, pas terrible du tout. Le retour à la ville (pas très belle) avec ses automobiles (omniprésentes et trop bruyantes) clôt cette journée sur une déception. Nous avions misé sur la « grosse » ville pour dormir. Nous aurions dû faire étape à Trilbardou, Villenoy ou Vignely, beaucoup plus dans le ton du week-end campagnard…Parce qu’on se fait plaisir pour dompter notre sentiment, on choisit un ravitaillement gastronomique à l’auberge du Champ de Mars situé à côté de notre hôtel Kyriad. Au menu, escargots, bonne pièce de bœuf, et dessert au citron.

DODO + petit dèj’ buffet et c’est reparti pour la Ferté Milon, dernière ville sur le canal avec une gare pour un retour sur Paris. Après moultes tentatives d’attendrir nos selles, il faut bien se faire une raison : sans équipement spécifique (selle avec gel et petit cycliste rembourré au niveau des « parties ») pas de salut pour nos fesses ! Mais notre honneur nous fait enquiller les km.Cette seconde journée est plus bucolique que la première, la végétation (et les petites bêtes…) enchante notre parcours. Les communes traversées ont un goût de vacances : celui du calme au fil de l’eau. Le déjeuner s’improvise sur les bords de canal après avoir fait une razzia sur les mûriers.

Et la question fatidique se pose : « On va jusqu’au bout ou on prend le train avant ? » Les ingénieurs de la SNCF sont machiavéliques : ils ont placé quelques gares avant notre objectif ! Et c’est bien tentant de rentrer quelques km plus tôt… Mais pas question de rentrer la tête basse ! Nous irons jusqu’au bout !
A la Ferté Milon, on tourne à gauche dans LA rue pour trouver la gare. Là un TER jusqu’à Meaux puis un train de banlieue jusqu’à la gare de l’Est.

BILAN DE L’ESCAPADE
- Une réelle fierté d’avoir parcouru 117 km sur 2 jours
- Une pause verte au cœur de l’été parisien
- Des cuisses de rêve
- Des fesses meurtries
- Un vélo crado à bichonner pour une prochaine rando !

vendredi 4 septembre 2009

PETITS BONHEURS DU QUOTIDIEN N°1

Enlever avec méticulosité le plastique des articles après une razzia à la Fnac.